Les résultats d’une étude multicentrique internationale, coordonnée par le Pr Christian Gisselbrecht (service d’Onco-hématologie, hôpital Saint-Louis), portant sur une cohorte de 477 patients CD20+ en rechute ou résistants à un premier traitement ont conduit à ne pas recommander l’administration du rituximab (en seconde intention) dans le traitement de lymphomes diffus à grandes cellules B après autogreffe de cellules souches.
En effet, cette étude randomisée, récemment publiée dans la revue Journal of Clinical Oncology, écarte clairement l’hypothèse d’un bénéfice sur la prévention des rechutes après autogreffe et démontre un taux significatif de toxicité.